mardi 10 avril 2012

Culture universitaire : la calotte


Petit récapitulatif : en Belgique il y a des cercles, qui sont des regroupements étudiants travaillant  ensemble pour faire vivre un folklore qui est propre aux étudiants. Dans cette culture et à travers les cercles (du moins à Louvain la Neuve) il y a un couvre-chef appelé calotte. Ce n'est pas une casquette, ce n'est pas un chapeau, c'est La calotte. Maintenant, il n'y a pas que la calotte qui représente le folklore estudiantin en Belgique, il y a aussi la penne, qui s'obtiens dans des conditions différentes et qui n'a pas tout à fait la même signification. En France, il y a aussi la faluche et plusieurs autres pays on leur couvre-chef, comme l'Italie et la Pologne.

Établit en 1895, la calotte ne représente pas seulement le folklore, c’est aussi un médium à travers lequel les gens expriment leurs personnalités. On commence par y mettre notre université, l’endroit où on a reçu notre calotte, le nombre d’années d’études représenté par des étoiles ainsi que les postes dans le comité de cercle que l’on a occupé durant cette année. En plus, on peut rajouter toute une série d’insigne qui ont tous leurs significations. 

Il faut savoir que n’importe qui ne peut pas avoir de calotte et y mettre ce qu’il veut comme il veut. L’obtention ce fait lors d’une «cérémonie» appelé Coronae et où il y a généralement trois impétrants (ceux qui veulent passer leur calotte) face à l’assemblé et au présidium. Peut être impétrant celui qui s’est impliqué dans la communauté des cercles et qui a fait au moins une année d’étude à Louvain. L’assemblé est composé de camarades qui sont tous calottés. Le présidium est composé d’un grand maître qui indique le déroulement de la soirée, d’un censeur qui s’occupe de faire régner un certain ordre et d’un cantor qui s’occupe des chants. Les secrets du déroulement d’une coronae sont réservés aux calottés, je ne peux donc pas vous dire exactement ce qu’on y fait, mais c’est essentiellement un amusement où ont boit (un peu) et où on chante. Pour les impétrants c’est en même temps une évaluation, de savoir quel sont les motivations de chacun d’entrer dans la communauté et en même temps un test de connaissance du folklore.

Être calotté représente donc pour moi l’accomplissement de mon voyage en Belgique. C’est être reconnu comme un membre de la communauté et de l’apprentissage que j’ai vécu. Ça ne fait pas de moi un belge ni encore un meilleur étudiant que les autres, c’est principalement une fierté de représenter un nouveau groupe d’appartenance. Pour se souvenir de mon expérience ici est de la partager autour du monde.

Voici maintenant à titre informatif des exemples de couvre-chef estudiantin : 





On voit à gauche la calotte de Gant, au centre celle de Louvain, Bruxelles et Namur, à droite celle de Liège. Ils tiennent dans leurs mains un Bitu, qui est un recueil de chant et aussi un peu la bible des calotins.




Ceci est une penne, on la retrouve à Bruxelles et Liège.




Et voici un exemple de faluche française

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