lundi 17 octobre 2011

Culture universitaire : le baptême

Voici enfin révélé (partiellement) au grand jour :p n'ayez pas trop d'attente, je ne peux tous vous dire ;)

Le baptême est en fait un rite d'initiation sur une durée de plus ou moins trois semaine où le ''bleu'' dois faire preuve de détermination, d'endurance physique et morale ainsi que d'une volonté à vouloir dépasser ses limites. ''Bleu'' est le nom donné à celui qui fait son baptême, bleuette pour le fille :p Durant c'est trois semaines vis-à-vis le cercle, Ali n'est plus Ali, mais bleu Ali.

C'est à la base un jeu de rôle qui prends une proportion beaucoup plus grande que le simple ''jeu''. Il y a une structure hiérarchique très importante à respecter : le bleu,les poils et plumes, les comitars bleus et orange, les comitars noirs et le présidum de baptême.

  • Tous les anciens baptisés reçoivent le titre de poil (gars) et de plume (fille) lors du baptême. Leur rôle est plus moins un encadrement des bleus et ils peuvent s'impliquer à différent degré dans l'activité.
  • Les comitars bleus sont à la base du baptême : ce sont eux qui sont en charge de l'animation. Un peu comme des soldats de première ligne, ils sont constamment en relation avec les bleus.
  • Les comitars oranges sont en charge de la sécurité et de la santé des bleus. Ce sont eux qui veillent à leurs petits bobos et leurs problème de santé. Ils n'en sont pas pour autant moins autoritaires!
  • Les comitars noirs sont généralement ''joués'' par les plus anciens membres du cercle. Ils sont la bêtes noirs que les bleus craignent, ils ont pratiquement tous les droits et leurs devoirs est principalement de jugé les motivations.
  • Le rôle du présdium (président et vice-président) est d'assuré le bon fonctionnement du baptême, d'organiser et de gérer l'équipe. C'est aussi la figure d'autorité ''suprême''.

Outre cette hiérarchie, il y a le parrain/marraine de coeur qui sont en charge d'un bleu choisit par lui. Leur rôle est principalement de l'encadrer et de l'aider à surmonter les épreuves. Il y a aussi les parrains/marraine de rachat, où lors d'une soirée tous se rassemblent pour une sorte d'enchère aux bleus. C'est une sorte de pari sur quel bleu terminera ou pas son baptême. Cette année pour 57 inscriptions, 16 ont terminé.

Pour ce qui est du baptême en tant que tel, c'est 10 activités sur trois semaine en plus de tous les temps de midi pour ces semaines. Les temps de midis servent principalement à compléter les 450 points exigés pour réussir son baptême, et pour faire de points, on dois rendre des services à ceux qui ont été baptisé avant nous. Comme par exemple : faire la vaisselle, nettoyer la voiture, faire des courses, etc.

Le reste appartient aux initiés. Mais pour vous donner une idée plus concrète, il ne faut pas avoir peur de ni se salir jusqu'au fond des os, ni de manger les mélanges les plus atroces, ni d'avoir un problème avec l'autorité, ni de faire rire de soi. Dans cette expérience, l'intégrité physique devient superflus, le gout des aliments futiles, crier ses poumons une habitude et la dérision amusante. Je vous rassure, cela n'a rien d'inhumain, tous ceux qui font subir l'on subit auparavant.

C'est au final une intégration à un groupe, une culture autant qu'un dépassement de soi à tous les niveaux ainsi qu'une réflexion sur ses motivations : Pourquoi est-ce que je bouffe de la merde? Une fois la réponse entamé,  on ne voit plus le monde de la même façon.


Le baptême est une expérience traumatisante qui ne laisse que des séquelles positives!


Tout ça peut paraître encore très flou ou philosophique,  
mais c'est  principalement parce que c'est  très difficile à décrire, 
hors de son contexte c'est presqu' impossible à  imaginer. 
Parce que c'est une autre culture, un autre monde, d'autres acteurs
complètement différent de la vie au Québec et même ailleurs en Europe.
Pendant trois semaine, c'est complètement un autre monde. 

dimanche 16 octobre 2011

Culture universitaire : les cercles

Déjà deux semaines que je n'ai pas mis un seul mot sur ce blog! Je me plais à justifier que c'étais pour une bonne raison ;)

Dans la grande et merveilleuse Belgique où je suis, il y a deux types d'universités : celles de traditions catholiques et les dites ''libres''. D'où son nom UCL, je suis dans une université ''catholique''. Entre nous, aujourd'hui il n'y a plus vraiment de différence dans l'enseignement, les nuances ce jouent plus dans la culture étudiante qui y est rattaché. J'y viendrais plus tard lors du topo sur la calotte.

Les cercles sont des regroupements étudiants par étude où région. Par exemple, le cercle psycho (dont je fais désormais partie) est un cercle qui se veut ''pour les gens en psycho''. Cependant, ce n'est pas fermé, n'importe qui peut y venir et y participer. Dans mon cas, j'aurais très bien pu aller au cercle des sciences sociales. J'ai choisie psycho parce que les personnes avec qui j'habite y sont, donc j'y avais déjà plusieurs amis/contacts. Il y a aussi les cercle régionals, qui se veulent des regroupement par région, comme par exemple la luxenbourgoise, la liégeoise, ect. Tous ces cercle sont rattachés au cercle des cercle, le GCL qui parle en leur nom devant l'université, la municipalité et qui gère les activités inter-cercle.

Un cercle est par comparaison avec le Québec une association étudiante, la majeure différence est dans la mission : le cercle est pour faire vivre et transmettre une culture, l'asso est là pour représenté les étudiants devant l'université, ce que le cercle ne fait pas. Le cercle est plutôt comme une confrérie, avec ses codes, normes et façon de festoyer :) Pour représenter les étudiants, il y a ici le Bureau des Étudiants (BDE) qui s'occupe des tensions universitaires, qui sont beaucoup moins prononcé qu'au Québec.

Maintenant, le cercle de psycho n'a pas la même culture que le cercle de droit par exemple, et le cercle de psycho à Louvain-la-Neuve n'est pas du tout la même chose qu'à Bruxelles ou même des cercles de France ou d'Allemagne. Ce qui en fait un monde très riche où chaque cercle conserve ses traditions. Originellement, les cercles proviennent d'Allemagne où les ''confrérie'' y sont dans la culture depuis beaucoup plus longtemps.

On retrouve dans un cercle : un comité exécutif, des ordres officiels et des ordre officieux. Le comité s'occupe principalement de la promotion du cercle, de la gestion du bar (oui oui, la plupart des cercle on leur propre locaux, logement et BAR!!! ) et des activités culturels. Les ordres sont créé par ceux qui le veulent bien et proviennent souvent d'une longue ligné. Par exemple, celui du psycho, le CHO à pour vocation de promouvoir la psychologie à plusieurs les niveaux et n'existe que depuis quatre ans. Dans d'autre cercle on retrouve des ordres qui peuvent avoir jusqu'à 50 ans. (À titre informatif, les premiers cercles créé à LLN date de 116 ans). Pour être officiel, un ordre comme le CHO doit tenir des réunions régulière et avoir une vocation ''sérieuse''. Par comparaison, l'ordre des VS (vieux soul) est un ordre officieux, car leur but est de boire le plus possible. Il n'en reste pas moins un regroupement reconnu et affiché, mais qui n'a pas le droit de porter la bannière bleu et orange des ordres.

<--- voici trois joyeux lurins avec la calotte et la banderole du CHO.




Maintenant, pour véhiculé sa culture, le cercle organise à chaque année un baptême et une corona. Le baptême donne des baptisés et le ''tablar'', la corona donne des calotté et donc, une calotte.



Voici un exemple de tablar -------->
Avec une personne un peu trop soule.



Prochain article sur le baptême et la calotte !


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